Biodiversité un révélateur caché diagnostic stratégique

🌱 Introduction : Repenser la performance à l’aune du vivant

Pendant des années, la biodiversité est restée dans l’ombre des bilans carbone.
Trop complexe, trop floue, trop loin du business ?

Et pourtant.
C’est le vivant , et sa dégradation, qui structure nos chaînes d’approvisionnement, nos ressources, notre santé, nos risques.

Chez Nouvel Envol, on est convaincus que la biodiversité n’est pas une cerise sur le gâteau RSE.
C’est un indicateur puissant de double matérialité : elle révèle à la fois l’impact de l’entreprise… et ce qui peut, demain, impacter sa résilience.

🎙 Une prise de conscience née du terrain (et d’un podcast)

À l’origine, il y a une discussion. Une rencontre. Un moment suspendu.

Celui que j’ai eu avec Flora Grand, consultante en développement durable spécialisée dans les questions de biodiversité.

C’était pour un épisode du podcast Radar

Lien épisode

🎧 Un échange d’une heure qui m’a profondément marquée.
Pas parce qu’on y aligne des chiffres ou des sigles.
Mais parce qu’on y questionne une chose essentielle :
👉 Quel est notre vrai lien, en tant qu’organisation, au vivant ?

Et là, quelque chose s’est déplacé en moi.

🧠 Jusqu’ici, j’abordais la biodiversité avec mes lunettes d’experte en durabilité :

Comment intégrer ce sujet dans une stratégie RSE ?
Quelles obligations réglementaires ?
Quels indicateurs mobiliser pour ne pas faire du greenwashing ?

Mais cette conversation m’a fait passer d’un sujet “à intégrer” à un rapport à transformer.
De la case à cocher… à la posture à réinventer.

🌿 Ce que j’ai entendu ce jour-là, c’est qu’on ne peut pas réparer ce qu’on ne comprend pas.
Et qu’on ne peut pas comprendre ce qu’on ne voit pas.

La biodiversité, ce n’est pas que la forêt amazonienne, les abeilles ou les océans.
C’est ce qui relie, ce qui nourrit, ce qui maintient la vie dans nos territoires, nos filières, nos métiers.

Et c’est aussi ce qui s’effondre en silence.

🌍 Ce podcast a donc été un déclic.
Il m’a fait comprendre qu’il fallait outiller autrement les entreprises que j’accompagne.
Sortir du flou. Donner des repères clairs. Offrir un cadre qui rende visible l’invisible.

C’est à ce moment-là que j’ai décidé de créer un diagnostic biodiversité stratégique :
🎯 Pas un rapport scientifique.
Mais un outil actionnable, pédagogique, et structurant.

Un outil pour les dirigeant·es, les DAF, les acheteur·ses, les chargé·es de mission RSE.
Un outil pour comprendre où l’on agit, où l’on dépend, et où l’on peut transformer.e.

🧩 Un diagnostic biodiversité pensé pour les dirigeants

Chez Nouvel Envol, on a donc conçu un diagnostic biodiversité stratégique, pensé pour des organisations qui n’ont ni temps, ni service dédié, ni millions à investir dans des études scientifiques.

Mais qui veulent commencer. Bien. Maintenant.

Ce diagnostic s’appuie sur :

🔎 L’analyse des dépendances et pressions de votre activité
🧭 Une matrice de double matérialité centrée biodiversité
🧶 Une lecture croisée avec la chaîne de valeur, les risques, et les attentes parties prenantes

📌 Objectif : prioriser des actions simples, à fort effet levier. Et rendre le vivant visible dans votre stratégie.

🧠 Pourquoi ce sujet est (vraiment) stratégique

Parler biodiversité, ce n’est pas parler de fleurs et d’abeilles.
C’est parler de résilience, de dépendance, de valeur, de risque.
Et si ce sujet devient si central, c’est pour trois raisons majeures.

1. Parce que la biodiversité va devenir un standard réglementaire

📜 Jusqu’ici, seules quelques entreprises “volontaires” se saisissaient du sujet biodiversité.
Mais ce temps est révolu. La pression réglementaire monte fortement, et très vite.

La CSRD intègre désormais des indicateurs sur les pressions exercées sur les écosystèmes, les dépendances, et les mesures correctrices.
La taxonomie verte oblige à analyser les impacts environnementaux au-delà du climat.
La TNFD (Taskforce on Nature-related Financial Disclosures) pousse à publier des données sur les risques et opportunités liés à la nature — avec une logique très proche de la TCFD pour le climat.
Sans parler de la Directive sur la restauration de la nature ou des exigences émergentes sur les filières agricoles, forestières, ou textiles…

👉 La biodiversité n’est plus un bonus narratif.
C’est un pilier du reporting ESG. Et bientôt, une exigence normative au même titre que le carbone.

2. Parce que l’impact biodiversité est souvent sous-estimé (ou ignoré)

🥼 Contrairement au carbone, il n’existe pas un seul chiffre-clé pour résumer votre impact sur la biodiversité.
Pas d’équivalent aux “tonnes CO₂”.

Résultat ? Le sujet fait peur. On l’écarte.
Alors qu’il est omniprésent dans les activités économiques :

Vos bâtiments artificialisent des sols
Vos produits contiennent des matières issues du vivant (coton, bois, cuir, huile, etc.)
Vos flux logistiques, vos déchets, vos rejets, vos achats IT ont une empreinte invisible… mais bien réelle.

👉 Notre diagnostic biodiversité permet de cartographier ces impacts, les contextualiser, et faire émerger des indicateurs concrets, accessibles aux équipes RSE, DAF, RH, ou achats.
Parce qu’on ne transforme pas ce qu’on ne voit pas.

3. Parce que vos parties prenantes l’attendent de plus en plus

🤝 Les clients, investisseurs, donneurs d’ordre et financeurs intègrent désormais la biodiversité dans leurs critères de sélection ou de notation.

Les fonds à impact veulent des entreprises qui réduisent leurs risques liés à la nature.
Les collectivités territoriales exigent des engagements concrets sur l’artificialisation, les zones humides, les plantations.
Les filières agricoles, cosmétiques, textiles, alimentaires demandent des audits biodiversité dans les cahiers des charges.
Les grands groupes du luxe, de l’agroalimentaire, de l’industrie, eux-mêmes contraints par la CSRD, attendent des engagements concrets de leurs sous-traitants.

👉 En clair : si vous ne montrez pas que vous agissez, vous risquez de ne plus être éligible à certains marchés, subventions, financements ou appels d’offres.

🧭 Prendre en compte la biodiversité, c’est donc anticiper, sécuriser, aligner.
C’est remettre le vivant au cœur de la stratégie, pas juste dans un encart du rapport RSE.

🔍 Ce que contient le livrable final

✅ Un modèle d’affaires et chaine de valeur ciblés biodiversité
✅ Une matrice de double matérialité biodiversité (interne/externe, risques/opportunités)
✅ Un plan d’action Biodiversité

💬 Pourquoi ce diagnostic change la donne

Parce qu’il ne vous donne pas juste un « score ».

Il vous donne un cap.
Il rend visible les liens entre vos décisions, votre impact… et votre avenir.
Il vous permet de parler biodiversité avec vos équipes, vos clients, vos investisseurs, vos élus.

Et surtout, il remet le vivant dans vos arbitrages, pas juste dans vos discours.