🐝 Tu savais que… certaines entreprises réparent la biodiversité ?
Préserver la biodiversité, c’est bien. Mais la réparer, c’est encore plus fort.
Et si la RSE ne se contentait pas d’éviter les impacts ? Et si elle devenait un levier de réparation, de régénération du vivant ?
Chaque jour, des écosystèmes se dégradent. Et pourtant, dans l’ombre des grandes stratégies, des entreprises, parfois très locales, choisissent de remettre la vie au centre.
🌍 La biodiversité : une urgence (encore) sous-estimée
La crise climatique est sur toutes les lèvres. Mais celle de la biodiversité, elle, est souvent reléguée en bas des pages RSE, quand elle n’est pas totalement ignorée.
Et pourtant, elle est tout aussi grave.
En France, 1 espèce sur 3 est menacée de disparition. 75 % des insectes volants ont disparu en 30 ans en Europe. Des rivières entières sont devenues stériles. Des zones humides vitales sont comblées pour laisser place à des parkings.

Or, ce sont ces écosystèmes, ces sols, ces insectes qui permettent à nos économies de tenir :
🥬 produire de la nourriture,
💧 filtrer de l’eau,
🪵 fabriquer des matériaux,
😷 préserver notre santé.
Chaque entreprise dépend, directement ou indirectement, de cette biodiversité.
Ne pas la prendre en compte, ce n’est pas une omission : c’est un risque stratégique majeur.
🌱 Des entreprises qui réparent, ici en Nouvelle-Aquitaine
- 🐝 BeeGuard (Landes) – start-up greentech qui installe des ruches connectées pour surveiller la santé des écosystèmes 🔗 beeguard.fr
- 🛒 La Camif (Niort) – aménagements écologiques de leurs entrepôts, “zéro artificialisation nette”, végétalisation des sites logistiques 🔗 blog.camif.fr
- 🧼 L’Occitane (Lot-et-Garonne) – co-création d’un fonds pour la régénération des écosystèmes avec Reforest’Action 🔗 group.loccitane.com
Et d’autres choisissent de travailler main dans la main avec : – les Conservatoires d’espaces naturels, – des associations locales de protection de la faune, – ou même leurs propres salarié·es, pour transformer leur site en refuge de biodiversité.
🧭 Et si la nature devenait une partie prenante ?
On consulte les clients. On implique les salariés. On analyse les fournisseurs.
Mais la nature, elle, qui la représente autour de la table ?
Qui la défend lorsqu’un projet bétonne une haie, détourne un ruisseau, ou stérilise un sol vivant ?
Et si on allait plus loin dans la logique de responsabilité ?
Et si le vivant devenait une vraie partie prenante, dotée d’indicateurs, de voix, de vigilance ?
Certaines entreprises pionnières vont déjà dans ce sens :
🐾 en nommant un référent biodiversité,
📈 en intégrant des indicateurs écologiques dans leur gouvernance,
🤝 ou en créant un comité consultatif avec des associations naturalistes.
Ce n’est pas farfelu. C’est visionnaire.
Et c’est totalement en cohérence avec la démarche RSE portée par Nouvel Envol, où le vivant n’est pas une contrainte… mais une boussole.
Ce n’est pas une utopie. C’est une nouvelle lecture de la RSE, que nous promouvons chez Nouvel Envol.
📌 Ce que tu peux faire dès demain
Pas besoin d’être expert naturaliste ou labellisé “entreprise à mission” pour agir.
Parfois, tout commence par une simple question :
👉 Qu’est-ce que je peux changer dans mon périmètre pour faire revenir un peu de vie ?
Voici quelques actions accessibles à toutes les organisations :
- 🐝 Planter une haie champêtre au lieu de poser une clôture métallique
- 💧 Créer une petite mare ou végétaliser les abords du parking
- 📊 Réaliser un mini-diagnostic avec un·e écologue ou une association locale
- 🦉 Installer des nichoirs à oiseaux, des hôtels à insectes, des abris à hérissons
- 📅 Organiser un atelier participatif avec les salarié·es autour de la biodiversité
Ces gestes simples, quand ils sont sincères et intégrés dans une démarche RSE cohérente, peuvent devenir de vrais leviers de transformation.
👉 Et si tu veux structurer cette démarche avec méthode, on peut t’y aider.
💬 Ce n’est pas réservé aux grandes structures
Non, la biodiversité n’est pas un sujet “pour les grands groupes”.
Bien au contraire.
Les TPE, PME, collectivités locales ont un rôle déterminant à jouer, car elles sont souvent ancrées dans leur territoire, au plus près du terrain, des haies, des sols, des rivières.
Une boulangerie peut végétaliser sa façade.
Un garage peut planter des arbres dans sa cour.
Une petite mairie peut intégrer la biodiversité dans son plan d’urbanisme.
Un hôtel peut recréer des corridors écologiques autour de son bâtiment.
💡 La taille n’a rien à voir avec l’ambition.
Et parfois, c’est dans les structures les plus modestes que naissent les initiatives les plus puissantes, les plus poétiques… et les plus contagieuses.
Avec un peu d’accompagnement, ces actions prennent du sens, deviennent mesurables, et s’intègrent à une démarche RSE sincère.
📚 Sources
- BeeGuard – ruches connectées et biodiversité
- L’Occitane – Engagement biodiversité
- La Camif – Végétalisation et ZAN
- Conservatoire d’espaces naturels Nouvelle-Aquitaine
- CDC Biodiversité – Global Biodiversity Score
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